lundi 4 mars 2013

Comment empêcher les dents de jaunir ?

Comment empêcher les dents de jaunir ?
Chaque jour, plusieurs éléments font que l’éclat des dents est altéré. Il est cependant important d’avoir un joli sourire, ne serait-ce que pour son propre plaisir personnel. Il existe des petites astuces permettant d’éviter aux dents de jaunir.
1 Le bicarbonate de soude est un classique pour blanchir les dents . Il est à utiliser pur, sur la brosse à dents trempée préalablement dans de l’eau oxygénée à 10 volumes.
2 Le détartrage classique chez le dentiste peut aider également à faire disparaître certaines tâches causées par le thé ou le café mais il est cependant moins efficace que l’utilisation du bicarbonate.
3 Il est important de savoir que certains aliments comme les pommes , le céleri ou les carottes contribuent à l’élimination des dépôts sur les dents car ils augmentent la salive.
4 Le thé, le café, le vin rouge et tous les fruits rouges altèrent, quant à eux, l’éclat et la couleur des dents. Pour éviter que les tâches s’installent, il faut se brosser les dents ou boire de l’eau juste après.
5 Pour prévenir le jaunissement, les dentistes recommandent un brossage des dents régulier d’au moins trois minutes, après chaque repas donc trois fois par jour, afin de les garder saines et pleines de vitalité.

Les cheveux africains entretenus et coiffés au naturel

Si les cheveux représentent un des traits distinctifs du genre, leurs traitements et coiffures occupent une place importante chez la femme. Avec les cheveux dits africains, métissés ou encore appelés crépus, les opinions sur leurs textures et les coiffures adaptées ont fait l’objet de moult débats. Loin de jouer aux esprits partisans, ou de décliner la tendance, notre exercice a consisté à faire un tour d’horizon à Dakar au-dessus des têtes de femmes spécialement coiffées naturellement.
Le constat est fait ! Bon nombre de femmes noires passent beaucoup de temps, dépensent d’importantes sommes d’argent et se brulent souvent à force d’imiter les cheveux dits caucasiens (cheveux européens). Il faut à tout prix les avoir sur le dos, lisses et mouvementés, avec une diversité de couleurs…
D’autre part, de grandes dames noires de toutes catégorie socio-professionnelles affichent un naturel fascinant avec une large palette de styles de traitements et de coiffures de leurs cheveux. De l’afro aux nattes, en passant par les vanilles et boucles, les chignons, les couettes et afros tirés, les mises en plis et les dreadlocks (éphémères ou authentiques), les choix sont multiples et variés. Et les astuces pour se faire belle de la façon la plus naturelle sont non seulement à la portée de toutes les bourses, et sans affronter la chaleur et les produits chimiques agressifs… Loin de défendre l’idéologie des « nappy girls », cet exercice a permis de voir de belles têtes coiffées de la façon la plus simple et la plus originale à l’africaine.
Témoignages
Je suis en mode afro naturel nappy. Pour y arriver j’ai fait un shampoing, ensuite un bain d’huile avec du karité qu’on peut aussi mélanger avec d’autres huiles essentiels pour donner une bonne odeur. Après on met le casque environ 30 mn. Et si on n’a pas le casque, on peut conserver ainsi toute la nuit et se rincer les cheveux le lendemain matin avec de l’eau chaude. On fait ensuite des choux et on laisse sécher et puis on se peigne. Le résultat est beau et pas cher.
Fama Syll, responsable commercial
Je traite mes cheveux en moyenne une fois par semaine avec du shampoing, de l’huile d’aie, d’argan sur le cuir chevelu. Ensuite, je mets une serviette trempée dans de l’eau tiède et un bonnet en toile pendant environ 30 mn. Après je procède au lavage avec shampoing et démêlant et je laisse sécher à l’air libre. Par la suite je mets mon mélange de pommade à base karité, huile d’argan, de tulukuna, d’aie et Docteur miracle… Ainsi je peux me peigner les cheveux comme je peux les tresser…
Fatim O., Animatrice radio & Tv
J’aime bien l’afro car c’est beau et naturel. Chaque fois que je le fais, les gens apprécient beaucoup. Ça rappelle aussi les années 70 et c’est très original.
Ami Sèye, danseuse J’aime garder ma tête rasée. C’est stylée, facile à entretenir et je suis plus à l’aise comme ça surtout en période chaleur.
Donatela Epouhe, assistante
Pour me coiffer parfois, je mets du gel, en ensuite je me peigne les cheveux. J’arrive ainsi à entretenir mes cheveux, qui ne se cassent pas et je réalise des modèles de coiffures simples et naturels.
Quelques produits naturels pour cheveux
Le tulukuna ou Carapa procera : son huile extraite à l’eau bouillante des amandes est riche en AG insaturés (47 % oléique, 17 % linoléique). Cette huile est utilisée en cosmétique, notamment pour les cheveux.
Le karité ou Vitellaria paradoxa : On l’utilise pour les cheveux. Le beurre de karité contient des vitamines A, D & E. Le karité est un produit spécifique au continent africain qui jalonne la vie des individus depuis des temps immémoriaux. Il serait même considéré comme l’un des secrets de la légendaire beauté de la reine Néfertiti pour ses vertus réparatrices de la peau.
L’huile de sésame vierge : En raison de ses acides gras essentiels qui restructurent le tissu cutané, de sésame vierge, cette huile a une action bénéfique aussi sur les cheveux. Le bissap ou Hibiscus sabdarifla : L’extrait de bissap est parfait pour les cheveux, car il en favorise leur pousse. Il leur apporte également de la brillance.
Gueye’s Health and Beauty, Inc. : Avec les produits naturels de Gueye’s Healt and Beauty, profitez d’une approche holistique à la croissance de cheveux, à la détente de cheveux, à l’allégement de peau, au soin de peau, à la gestion de poids et à la santé de récupération et de maintien.

dimanche 3 mars 2013

Manger sain

Manger sain, c'est avoir une alimentation équilibrée, bénéficier des nutriments essentiels, mais aussi éviter au maximum certains produits toxiques ou polluants, et éviter les risques infectieux... Un des objectifs est de protéger notre santé... tout en mangeant bien et bon !

Manger sain peut paraître un véritable défi pour certains, et à force de messages (parfois contradictoires) sur l'alimentation, on ne sait pas toujours comment s'y prendre.


D'abord l'équilibre


Manger sain, c'est d'abord manger équilibré. C'est-à-dire respecter une bonne proportion d'apports en protéines (environ 10%), lipides (30-35%) et glucides (50-55%) des apports caloriques journaliers (pourcentage donné pour un adulte). Cela consiste surtout à privilégier les glucides à index glycémique lent. Et manger sain, c'est aussi bien sûr avoir des apports conséquents en oligo-éléments, vitamines...

Parmi les conseils alimentaires pour manger sain : manger 5 fruits ou légumes par jour (ou part de fruits et légumes). En fait, il est même recommandé d'en manger un peu plus... Il est important de les diversifier, de manger des fruits frais et légumes frais. Les légumes cuits et fruits cuits sont souvent mieux tolérés d'un point de vue digestif.

Manger sain, c'est donc trouver le bon équilibre alimentaire, en évitant des aliments trop caloriques, trop gras... au risque de se retrouver en surpoids.

Concernant les graisses et les protéines, il est recommandé de privilégier les poissons et les viandes blanches. On doit préférer les aliments riches en oméga 3 (huile de colza ou de noix, poissons gras).

Manger sain, c'est aussi "éviter les calories vides", comme disent les nutritionnistes, c'est-à-dire des aliments qui amènent des calories avec très peu de vitamines, minéraux et autres oligo-éléments essentiels pour l'organisme.

En France, les principales règles du "manger sain" sont définies dans la Plan National Nutrition Santé
 (PNNS).

Eviter les infections alimentaires


Régulièrement, les médias se font l'écho de problèmes infectieux liés à la présence d'une listeria, d'une salomonella, d'une escherichia coli... dans tel ou tel aliment. Manger sain, c'est donc aussi éviter une infection alimentaire qui peut être très grave de conséquences.

Ce problème est d'autant plus important que l'on identifie un nombre toujours plus élevé de bactéries résistantes aux antibiotiques.

Parmi les précautions à prendre :
> Laver régulièrement son réfrigérateur avec un produit javélisé.

> Se laver les mains à chaque fois que l'on fait la cuisine, et avant de manger.

> Ne pas briser la chaîne du froid, en utilisant ou consommant des aliments surgelés.

> Ne pas utiliser les mêmes ustensiles pour différents aliments (viandes, légumes...).

> Bien nettoyer régulièrement les plans de travail utilisés en cuisine.

Et les polluants ?


Des centaines de milliers de substances chimiques existent. Un bon nombre sont utilisés dans l'industrie agro-alimentaire permettant de meilleures productions. Si les effets attendus sont donc louables... malheureusement certains effets pervers se sont révélés, avec en particulier des risques d'intoxication aiguë, mais le plus souvent chronique pour les consommateurs.

Manger sain revient bien entendu à éviter au maximum l'absorption de ces substances chimiques, comme les pesticides, les engrais... La DJA (dose journalière admissible) définit la quantité maximale qui "peut être adminsitrée" à un organisme. Cette valeur est souvent un sujet de discorde entre les experts, et les DJA sont souvent réévaluées selon les substances.

Manger sain, c'est aussi peut-être se méfier des aliments irradiés (le but de l'irradiation est de tuer les germes, de réduire le pourrissement des aliments, etc.). Mais la teneur en vitamines dans ces aliments, n'est-elle pas altérée ? Quels sont les effets de ces irradiations sur la production de substances cancérigènes ? Là encore, des interrogations persistent concernant ces irradiations.

A noter que ces polluants ont révélé qu'ils peuvent être dangereux pour les professionnels qui les utilisent souvent (en agriculture).

Pour éviter les effets de ces polluants, le mieux est certainement de consommer des aliments provenant de l'agriculture biologique ou de l'agriculture raisonnée, à condition que cette agriculture respecte des règles d'hygiène rigoureuses.

Et les additifs ?


Il s'agit des fameux E104, E385, E520, etc. qui regorgent dans la composition de nos produits agro-alimentaires industrialisés. On les trouve, en effet, un peu partout : chewing-gums, boissons sodas, soupes, bonbons, dragées, desserts... Selon ces additifs, des soupçons plus ou moins importants pèsent sur eux. On suspecte certains d'être cancérigènes, d'autres d'être allergisants, génotoxiques, ou encore neurotoxiques.

En réalité, les preuves manqueraient pour accuser ces additifs de tous ces maux. Et généralement, si ces effets néfastes existent, ils dépendraient de la dose des additifs ingérés.

Pour manger sain, la meilleure précaution est donc de limiter l'absorption de ces substances. Cette mesure paraît d'autant plus importante qu'elle concerne des enfants (souvent très amateurs de bonbons ou autres confiseries).

Le cas de l'aspartame est régulièrement développé par les médias et quelques scientifiques. En attendant les résultats d'études complémentaires, le débat continue sur l'éventuel effet nocif ou pas de cet édulcorant.

Choisir la bonne cuisson


Manger sain, c'est aussi faire cuire "correctement" ses aliments, c'est-à-dire privilégier les modes de cuisson non toxiques. Les cuissons à très haute température doivent être limitées, et en particulier le barbecue qui peut être à l'origine de la production de substances cancérigènes. Quand on utilise le charbon de bois, il est recommandé de le choisir "épuré" (à plus de 85 % de carbone).

Trop de fritures est aussi déconseillé si l'on souhaite manger sain. D'abord parce qu'elle utilise des huiles de tournesol ou d'arachide, pas les plus bénéfiques pour notre santé. Par ailleurs, à très haute température, certaines substances se transforment et deviennent toxiques.

Pour manger sain, la cuisson à la vapeur est à privilégier pour que les légumes, les poissons gardent un maximum d'éléments nutritifs (dans la cuisine à l'eau, on perd certaines vitamines et des minéraux).

Les femmes enceintes et les enfants


Chez les femmes enceintes et les enfants, manger sain est particulièrement important. Cela nécessite certaines précautions, ainsi, les femmes enceintes doivent être particulièrement vigilantes vis-à-vis de certains aliments, en particulier pour éviter tout risque infectieux ou toxique.

Il faut prendre aussi certaines précautions avec les jeunes enfants. Les premiers mois, les règles alimentaires sont désormais bien établies (allaitement ou lait premier âge). Ensuite, la diversification alimentaire doit être commencée vers 5 mois, avec l'introduction progressive de légumes, fruits, de la viande plus tard, etc.


Les personnes âgées


Manger sain chez les personnes âgées, c'est bien sûr manger équilibré, mais privilégier certains nutriments. La proportion des protéines doit être plus élevée (sauf si la personne âge souffre d'une insuffisance rénale très avancée) ; la proportion des graisses peut être aussi plus importante.

Et les personnes âgées doivent penser à boire suffisamment d'eau. Cette alimentation saine et suffisante, est très importante à partir d'un certain âge, d'autant plus que les personnes âgées peuvent être victimes de problèmes de mastication (mauvais état dentaire) et parfois de déglutition.

samedi 2 mars 2013

Des huiles essentielles spécial beauté

Des huiles essentielles spécial beauté

 
L’aromathérapie peut être une alliée précieuse pour notre beauté. 100% naturelles, avec leurs propriétés régénératrices les huiles essentielles ont une place capitale dans le domaine esthétique.

Ces substances issues de la distillation des plantes aromatiques sont extrêmement puissantes. Il faut donc les manipuler avec beaucoup d'attention et un certain savoir-faire, pour que leurs propriétés naturelles puissent exalter notre beauté.

Découvrons ensemble comment utiliser les huiles essentielles au service de notre beauté, pour avoir une belle peau, des cheveux soyeux et des ongles solides.
Les huiles essentielles peuvent être des alliées précieuses de notre beauté. - Les huiles essentielles pour ma beauté - Définition des huiles essentiellesCommençons par une précision terminologique : les huiles essentielles ne sont pas des huiles. Il s'agit en effet d'extraits de plantes qui contiennent des molécules aromatiques à l'état liquide.
Elles ne sont pas des huiles au sens propre du mot : elles sont lipophiles (se mélangent à l’huile), mais elles ne sont pas grasses et sont très volatiles.

Les huiles essentielles sont le produit de la distillation à la vapeur d’eau de plantes aromatiques, fleurs et baies provenant du monde entier. Seules les plantes aromatiques peuvent donner des huiles essentielles : la lavande, le thym, le basilic, l’eucalyptus... On les distille à la vapeur d’eau et on obtient d’une part de l’huile essentielle pure, d’autre part un hydrolat (eau qui a servi à la distillation, faiblement chargée en huile essentielle).

Les huiles essentielles sont des substances aromatiques au parfum et aux vertus extrêmement intenses. A la base de leur puissance, il y a une composition chimique très spéciale : les huiles essentielles peuvent contenir jusqu’à 8 000 molécules aromatiques, expliquant qu'elles sont très puissantes et très complexes. Voilà pour la définition des huiles essentielles.

Un principe actif pour chaque utilisation
Vrais concentrés de principes actifs, les huiles essentielles sont utilisées depuis le Xème siècle pour soigner les petits maux de la vie quotidienne, renforcer les défenses naturelles et redonner de la vitalité à l’organisme.

Puisqu’elles contiennent des molécules aromatiques, elles sont actives sur notre organisme : certaines de ces molécules possèdent une ou plusieurs actions thérapeutiques spécifiques. Si leurs vertus antibactériennes, anti-inflammatoires et antivirales sont bien connues, dans le domaine esthétique elles sont précieuses surtout grâce à leur pouvoir tonifiant, calmant, cicatrisant et antioxydant.

Les huiles essentielles sont souvent mélangées entre elles, parce qu’elles ont une action synergétique. Elles contiennent des molécules différentes et en les associant entre elles, on obtient un éventail de molécules plus large à adapter à ses propres nécessités. Par exemple, dans le cas d’une peau acnéique, on a besoin à la fois d’un produit antibactérien et anti-inflammatoire : on pourra donc mélanger de la lavande vraie, de la camomille romaine et du tea tree. Pour obtenir une synergie très complexe contre l’acné, on peut diluer ce mélange d'huiles essentielles avec une huile végétale adaptée à la peau grasse (noisette ou jojoba, par exemple).

Des précautions importantes


 - Comment utiliser les huiles essentielles
Les huiles essentielles contiennent des molécules aromatiques très puissantes et variées, il faut donc les utiliser avec beaucoup d’attention et de précision pour avoir des résultats et, surtout pour éviter des effets nocifs.

Certaines huiles essentielles (origan, basilic, cannelle) peuvent s’avérer agressives et allergisantes : il faut donc les utiliser en doses très faibles et respecter attentivement les indications préventives conseillées. Au contraire, les résultats du soin pourraient s’avérer inverses par rapport à ceux qu’on recherche !

Tester une huile essentielle
Lors de la première utilisation d’une huile essentielle, il est conseillé de la tester pour être sûr de ne pas développer de réaction allergique.
Il est suffisant de frotter une goutte du mélange qu'on va utiliser sur l'épaule ou le bras : si dans les 24 heures qui suivent, il n’y a aucune réaction cutanée (rougeurs, boutons), a priori on ne court aucun risque.
En cas de reaction, il faudra diminuer la dose, voire éviter l’utilisation du produit.

Il faut toujours éviter de les faire entrer en contact des huiles essentielles à l’état pur avec le nez, les oreilles ou des muqueuses sensibles (yeux, parties génitales, bouche). En cas de contact de ces substances avec les yeux, ne pas rincer à l’eau, mais utiliser plutôt une huile végétale et consulter tout de suite un médecin.

Attention au soleil !
Parmi les autres précautions à prendre : certaines huiles essentielles (orange, citron, pamplemousse, mandarine, bergamote, angélique) étant photosensibilisantes, il est vivement déconseillé de s'exposer au soleil après leur application : elles peuvent causer l’apparition de taches cutanées.

Les autres huiles essentielles ne présentent pas a priori le risque de provoquer de taches cutanées en cas d’exposition solaire. Si toutefois, on est allergique au soleil ou qu’on appartient à un phototype particulièrement sensible, il vaut mieux éviter d'utiliser ces substances particulièrement puissantes avant de s'exposer.

Huiles essentielles, pour qui ?

 - Qui doit éviter les huiles essentielles
Si ces mesures préventives sont indispensables pour tout le monde, il y a toutefois certaines personnes qui doivent faire particulièrement attention lors de leur utilisation. Et qui doivent même éviter les huiles essentielles...

- Les femmes enceintes : si dans les 3 premiers mois de grossesse les huiles essentielles sont déconseillées. Ensuite, il est préférable de ne pas les administrer par voie orale ou par voie cutanée sur la ceinture abdominale, et d’utiliser seulement les quelques huiles essentielles autorisées à la femme enceinte en faible quantité (lavande vraie, ravintsara...).

-
Les personnes allergiques ou qui souffrent d'une maladie chronique : il est conseillé de consulter un médecin avant d’avoir recours aux huiles essentielles.

-
Les bébés et les enfants de moins de 6 ans : de très faibles doses sont possibles, mais certaines de ces substances sont trop puissantes pour leur organisme.

- Les personnes épileptiques : certaines huiles essentielles sont potentiellement neurotoxiques, surtout celles qui sont riches en cétones (absinthe, armoise, cyprès, sauge, etc.).

En cas de doute, n’hésitez pas à demander l’avis de votre médecin, de votre pharmacien ou d’un aromathérapeute.

Huiles essentielles : comment les utiliser ?

Il est important de savoir comment utiliser correctement les huiles essentielles. - Comment utiliser les huiles essentielles en beauté
Il est important de savoir comment utiliser correctement les huiles essentielles.
En usage externe, les huiles essentielles sont souvent utilisées en diffusion dans l’atmosphère et en inhalation dans le traitement de plusieurs troubles (stress, problèmes respiratoires, sinusite, etc.). Dans le domaine de la beauté, elles sont plutôt appliquées par voie cutanée.

En massage ou en friction
Grâce à la puissance de leurs actifs, elles sont capables de traverser les couches de l’épiderme et de pénétrer rapidement dans l’organisme, jusqu’à arriver dans le sang.
On utilise très rarement des huiles essentielles pures et on le fait seulement sur des petites surfaces. Par exemple, quand on a un bouton isolé, on peut utiliser l'huile essentielle pure de lavandin ou de lavande vraie, à raison d’une seule goutte.

Si on veut traiter une zone plus importante, comme le visage entier ou des zones plus vastes du corps, on va diluer les huiles essentielles dans une huile végétale adaptée à son type de peau (huile de sésame, d’argan, d’amande douce, de jojoba, etc.) à raison d’1% pour une action cosmétique et de 3% pour une action dermo-cosmetique.
Pour le visage, le dosage conseillé en massage est d’environon 1-3 ml d’huile essentielle dans 100 ml d’huile végétale. Pour le corps, on peut monter à 5% environ.
Dans le bainIl ne faut jamais mettre d’huile essentielle directement dans l’eau du bain, premièrement parce qu'elle ne se mélange pas à l'eau, et aussi parce qu'elle pourrait provoquer des irritations et des brûlures cutanées. Il faut plutôt toujours les les mélanger avec une substance solubilisante (miel, lait, crème, huiles pour le bain) qu’on versera dans l’eau du bain. Pour un bain on compte 15 gouttes d’huiles essentielles environ.
En alternative, on peut l’appliquer le mélange d'huiles essentielles et végetales sur la peau du corps, par un massage, pour après s’immerger dans le bain et continuer à bénéficier de l’action de l’huile essentielle.
En compressePour une application par compresses, il suffit d’imbiber un tissu d’une solution à base d’huiles essentielles et huile végétale. On pourra ensuite appliquer la compresse directement sur la peau et laisser agir pendant une vingtaine de minutes.

En cataplasmesLes cataplasmes sont des mélanges d’argile, d'huiles essentielles et d'eau qu’on applique sur la peau et qu'on laisse agir pour une demi-heure.

Les huiles essentielles pour la beauté du visage

 - Les huiles essentielles pour la beauté du visage
Les huiles essentielles utilisées pour la beauté du visage, sont nombreuses. En fonction de l'effet rechercher, on en préfère certaines :

Masque purifiant
Mélange : 2 gouttes d'huile essentielle de Géranium, 2 gouttes d'huile essentielle de Lavande, 2 gouttes d'huile essentielle de Citron, 3 gouttes d'huile essentielle d'Arbre à thé (tea tree) + argile verte et eau minérale.
Conseils d’utilisation : mélanger les huiles essentielles avec l’argile verte et l'eau, puis appliquer sur la peau du visage en évitant le contour des yeux. Laisser agir 10 minutes et puis rincer à l’eau tiède.

Pour atténuer la couperose
Mélange : 1 goutte d’huile essentielle de Hélichryse italienne, 1 goutte d’huile essentielle de Matricaire, 2 gouttes d’huile essentielle de Cyprès de Provence, 2 gouttes d’huile essentielle de Ciste, 4 gouttes d’huile essentielle de Géranium rosat CV Egypte, 8 gouttes d’huile végétale de Calophylle inophylle.
Conseils d’utilisation : appliquer 3 gouttes de ce mélange localement matin et soir jusqu’à amélioration.

Anti-rides et rajeunissementMélange : 1 goutte d’huile essentielle de Rose de Damas, 3 gouttes d’huile essentielle de Bois de rose, 1 goutte d’huile essentielle de Hélichryse italienne, 1 goutte d’huile essentielle de Ciste, 5 gouttes d’huile essentielle de Niaouli, 40 gouttes d’huile végétale de Rose musquée du Chili.
Conseils d’utilisation : appliquer 2-3 gouttes de ce mélange sur le visage tous les jours au matin et au soir.
 - Les huiles essentielles contre les vergeturesLes huiles essentielles pour parfaire la beauté du corps sont nombreuses, certaines ont pour objectif de gommer certains défauts (cellulite, vergetures...).


Cellulite
Mélange : 2 gouttes d’huile essentielle de Niaouli, 1 goutte d’huile essentielle de Cannelle de Chine, 2 gouttes d’essence de zeste de Citron, 2 gouttes d’huile essentielle de Citronnelle de Java, 2 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus mentholé, 2 gouttes d’huile essentielle de Patchouli, 4 gouttes d’huile végétale de noisettes.
Conseils d’utilisation : appliquer 8-10 gouttes de ce mélange sur la zone intéressée, par un massage vigoureux, deux ou trois fois par semaine.

VergeturesMélange : 1 goutte d’huile essentielle de Romarin CT verbénone, 1 goutte d’huile essentielle de Ciste ladanifère CV corse, 1 goutte d’huile essentielle de Cajeputier, 1 goutte d’huile essentielle de Lavande vraie, 4 gouttes d’huile végétale de Rose musquée de Chili.
Conseils d’utilisation : appliquer 3 gouttes de ce mélange sur la vergeture en massant et pinçant, trois fois par jour. A ne pas faire durant la grossesse.

Petites cicatricesMélange : 2 gouttes d’huile essentielle de Lavande vraie, 1 goutte d’huile essentielle de Romarin CT verbénone, 1 goutte d’huile essentielle d’Hélichryse italienne, 1 goutte d’huile essentielle de Patchouli, 10 gouttes d’huile végétale de Rose musquée du Chili.
Conseils d’utilisation : appliquer 2-4 gouttes de ce mélange sur la cicatrice 2-3 fois par jour pendant une dizaine de jours. Attention, en cas de cicatrice rouge ou hypertrophiée, consultez un médecin avant d'utiliser une huile essentielle.
 - Huiles essentielles pour de beaux cheveuxDes huiles essentielles peuvent être utilisées avec l'objectif d'avoir de beaux cheveux, et de lutter contre certains problèmes...

Pellicules
Mélange : 3 gouttes d’huile essentielle de zeste d’orange douce, 1 goutte d’huile essentielle de Palmarosa, 2 gouttes d’huile essentielle de Patchouli, 2 gouttes d’huile essentielle de Cèdre de l’Atlas.
Conseils d’utilisation : mettre 2-3 gouttes de ce mélange dans une noix de shampoing neutre.

Cheveux brillantsMélange : 15 gouttes d’huile essentielle d'Ylang-ylang, 25 ml d'huile végétale d’amande douce.
Conseils d’utilisation : faire un masque capillaire avec ce mélange et laisser agir pour 30 minutes. Laver ensuite les cheveux avec un shampoing neutre.

Chute de cheveux
Ajouter 2 gouttes d’huile essentielle de Bay Saint-Thomas (pimenta racemosa) dans une noix de shampoing neutre.

 - Huiles essentielles pour les onglesDes huiles essentielles peuvent être aussi utilisées pour les ongles...

Ongles cassantes et faibles
Mélange : 5 gouttes d’huile essentielle de Lavande, 10 ml d’huile d’olive tiède.
Conseils d’utilisation : appliquer sur les ongles avec un coton et les masser jusqu’à absorption.

Mycose des onglesMélange : 1 goutte d’huile essentielle de Lavande vraie, 2 gouttes d’huile essentielle de Laurier noble, 2 gouttes d’huile essentielle de Palmarosa, 2 gouttes d’huile essentielle de Mandravasarotra, 2 gouttes d’huile essentielle de Cannelle de Chine.
Conseils d’utilisation :
appliquer sur les ongles avec un coton et les masser jusqu’à absorption. Nous vous conseillons de consulter un médecin pour vous assurer que vous souffrez bien d'une mycose et pas d'une autre affection. 
@sunutaar2013




 

Le danger des régimes

Lire la suite


Les régimes : quel est le danger ? - Le danger des régimes : pourquoi les régimes sont dangereux ?
Les régimes : quel est le danger ?
Admettons-le : on est toutes sous le charme du mythe de la minceur. Qui d’entre nous (même sans réel surpoids) n’a jamais pensé perdre des kilos à l’approche de l’été ou après les fêtes ?

Et, devant le miroir, il arrive que l'on ne soit pas satisfaite par notre ligne, pour - au final - se laisser séduire par les promesses d'un régime miraculeux...

Depuis quelque temps, les nutritionnistes comme nos autorités sanitaires, nous mettent régulièrement en garde sur le danger des régimes amaigrissants. Que l'on souffre d'un surpoids, ou pas.
Découvrons pourquoi les régimes amaigrissants peuvent s’avérer néfastes pour la santé.
 - Sondage sur les Français et les régimes
Ce sont des chiffres qui parlent : en France, environ 2 femmes sur 3, et 1 homme sur 2 souhaiteraient peser moins. Et parmi les personnes qui affirment vouloir maigrir, 58% des femmes et 27% des hommes ont un poids normal !

Cela conduit directement à une autre chiffre de sondage : 67% des femmes et 39% des hommes désirant perdre du poids, ont suivi un régime au moins une fois dans leur vie.*

« Sept Françaises sur dix avouent entretenir un rapport difficile à leur corps et à leur poids ; alors que six sur dix ont un poids considéré comme normal selon les normes actuelles ».**
Régimes : une préoccupation...
Cette course aux régimes a généré une préoccupation de nos institutions : en 2009, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa, l'actuelle Anses) avait été missionnée par la Direction Générale de la Santé pour évaluer les risques liés aux pratiques alimentaires d’amaigrissement. Cette étude, visant à mettre en évidence les éventuelles conséquences délétères des régimes, a démontré que ces derniers peuvent avoir des conséquences nocives pour la santé.
 - Risques des régimes déséquilibrés
Quand les régimes amaigrissants sont fortement déséquilibrés sur le plan nutritionnel, à long terme (ou quand ces régimes se répètent), ils peuvent provoquer des problèmes d’ordre osseux, musculaire, hépatique ou rénal : l’amaigrissement affecte aussi la masse maigre, touchant les muscles en particulier.
L’organisme a besoin de tous les nutriments !
Ces régimes sont souvent déséquilibrés, car ils se basent sur l’élimination de certains nutriments, ce qui peut provoquer des déficits voire des carences importantes.
Quand on enlève les glucides, par exemple, on peut avoir des conséquences immédiates pouvant aller de la fatigue physique à des risques cardiaques, puisque le cœur est un muscle qui doit être alimenté de la même façon que les autres et a besoin de glucides pour bien fonctionner.

Dans le cas d’autres nutriments essentiels comme les vitamines, les effets des carences sont plus lents à se manifester, mais ils n’en sont pas moins dangereux.


Lire la suite

 - Régime et risque de troubles du comportement alimentaire
Perdre du poids à tout prix : pourquoi ?
De plus en plus de personnes ayant un indice de masse corporelle (IMC) normal, ont recours à des régimes amaigrissants pour perdre du poids, souvent pour des raisons purement esthétiques, comme le désir de ressembler à cet idéal de beauté véhiculé par les médias pendant les cinquante dernières années... et encore aujourd'hui.

Mais, quelquefois, derrière cette envie de maigrir, se cache également une profonde insatisfaction personnelle, un manque d’estime de soi, le désir de remodeler son propre corps selon ses envies.

Tout type de régime, même le plus équilibré, présente un risque : le développement d’un rapport anormal à l’équilibre alimentaire est déjà en soi un danger. Quand on évoque les risques des régimes, on se concentre uniquement sur les déséquilibres nutritionnels et non sur la mise en cause du « rapport à l’aliment ». Les dangers sont exprimés seulement sous l’angle médical, et non selon les différentes fonctions de l’alimentation ou sur l'aspect comportemental.

Ainsi, en allant plus loin, faire des régimes à répétition peut rendre les personnes plus vulnérables vis-à-vis des troubles du comportement alimentaire, comme l’anorexie ou la boulimie. C’est prendre le risque d’avoir des comportements déviants par rapport aux aliments et à certaines habitudes alimentaires

Lire la suite

Pourquoi les régimes font grossir ? - Des régimes pour maigrir qui font grossir
Pourquoi les régimes font grossir ?
Le problème aujourd’hui est que l’on vit dans l’immédiateté et que l’on veut avoir des résultats rapides. On se met au régime un mois ou deux avant l’été, pour la plage, ou pour perdre du poids rapidement après les fêtes, en suivant des régimes draconiens qui ne donnent des résultats qu’à court terme.
Les personnes qui visent une efficacité très rapide, sont prêtes à un investissement important, mais pour peu de temps. Si l’on arrête presque de manger, ou si l’on commence à suivre un régime strict et très déséquilibré, on ne tiendra pas longtemps. Bien sûr, on perdra du poids, mais on aura tendance à le récupérer rapidement, dès qu’on recommencera à s’alimenter normalement.
Plus on maigrit vite, plus vite on récupère !
Le fait de soumettre le corps à de fréquents régimes peut engendrer des modifications profondes du métabolisme énergétique. Le corps s’habitue à avoir des apports toujours plus faibles de nutriments, ce qui fait que, en reprenant une alimentation normale, non seulement on reprend les kilos perdus... mais l’on grossit. Du coup, il y a un rebond.
C’est la rançon de l’investissement dans le court terme. L’effet de relâche sera suivi d’une forte frustration, elle-même accompagnée par la sensation que les efforts n’ont pas amené les résultats escomptés.
Pour résumer : à partir du moment où on l’on commence un régime avec un rapport altéré à l’alimentation, et donc à l’équilibre nutritionnel, le taux d’échec devient nécessairement considérable, de sorte que l’on peut finalement objectiver l’inefficacité des régimes sur le long cours.
« S’il y a une véritable épidémie, c’est bien celle des régimes » : voilà ce qu'affirme Jean-Daniel Lalau, professeur de nutrition au CHU d’Amiens. Nous lui avons posé quelques questions sur les risques des régimes amincissants.

Pourquoi est-il possible qu’un régime amaigrissant soit dangereux pour la santé ?

Pr Jean-Daniel Lalau : Un régime peut être contrindiqué, non pertinent, voire dangereux. Il ne faut tout de même pas dire qu’un régime est dangereux a priori. Le plus grand travers du mot « régime », est qu’il se réfère à une construction anormale. Si l’on a quitté l’équilibre pondéral et que, en conséquence, on a commencé à avoir des problèmes de poids, l’idée est de revenir à l’équilibre, et non de faire quelque chose de « spécial » et « d’anormal » qu’on appellerait « régime ».
Un régime est avant tout une altération du rapport à l’équilibre alimentaire. Le mot « régime » est donc toujours synonyme d’une altération du rapport à l’alimentation

Contrôler ce que l'on mange, en corrigeant certains écarts chez soi. - Difficile de contrôler ce que l'on mange tous les jours
Contrôler ce que l'on mange, en corrigeant certains écarts chez soi.
Suite de l’interview de Jean-Daniel Lalau, professeur de nutrition au CHU d’Amiens, qui nous explique comme faire quand il est difficile de contrôler ce que l'on mange tous les jours...

Comment faire pour maigrir à son rythme et éviter les reprises de poids ?
Pr Jean-Daniel Lalau : Des actions peuvent être menées à différents niveaux. D’un coté, il y a la recherche de « l’équilibre dans l’assiette » que chaque individu devrait chercher au quotidien pour avoir une alimentation normalement riche et équilibrée. Même quand il n’y a pas de surpoids, il va falloir apprendre à baser l’alimentation sur les différents groupes d’aliments, selon une démarche personnalisée. Le mot-clé, c’est la personnalisation de la stratégie pour perdre du poids de façon durable et harmonieuse.
D'après vous, une alimentation équilibrée ne dépend pas que de critères médicaux...
Pr J.-D. L. : L’étude et l'analyse de la nutrition doit être très large. Dans cet esprit, le travail des nutritionnistes est essentiel, mais avec la contribution aussi de ceux qui étudient la nutrition au-delà du domaine médical, tels que les sociologues, les psychologues, etc. Il faut faire passer au grand public des messages pédagogiques : les régimes peuvent être dangereux quand ils sont mal construits, mais aussi quand on altère le rapport à l’aliment.
Ensuite, il faut passer par une action d’information individuelle, chaque patient doit être accompagné dans le processus d’amaigrissement, si cela est nécessaire. Et cette personne doit admettre que l'on ne peut pas régler un problème de poids en l’espace de quelques semaines.
Comment garder (ou retrouver) le bon équilibre de notre poids malgré nos déjeuners rapides au travail ?
Pr J.-D. L. : Ce n’est pas facile de manger de façon équilibrée quand on n’est souvent pas chez soi. Or, l’aspect convivial des repas pris à plusieurs, avec les amis ou les collègues, est aussi très important ; c’est une source d’enrichissement. Le partage est une fonction importante de la nutrition. Cela dit, il est évidemment plus difficile de suivre une alimentation contrôlée quand on prend un repas à l’extérieur.

Il est donc difficile de contrôler ce que l'on mange tous les jours...Pr J.-D. L. : Toutefois, on peut baser notre équilibre alimentaire sur une organisation hebdomadaire, c’est-à-dire dans la durée : si on a des repas plus riches, on peut rétablir l’équilibre soit le lendemain, soit sur une période de temps plus longue. Il est important de développer une conscience alimentaire pour compenser d’éventuels écarts dans la durée et garder ainsi une alimentation riche et équilibrée. On peut même envisager de planifier ses propres repas.


Pensez à vous adresser à des professionnels de la nutrition. - Les professionnels de la nutrition
Pensez à vous adresser à des professionnels de la nutrition.
Quand on a un réel problème de poids, ou simplement le désir de s’alimenter de façon saine et équilibrée pour se maintenir en forme, il est donc conseillé de consulter. Mais à qui s’adresser ?

Les différents professionnels de la nutrition Une personne qui veut simplement retrouver le poids forme n’a pas besoin du même suivi qu’une personne obèse ou souffrant d’un trouble du comportement alimentaire. Qui consulter : le médecin nutritionniste ou le diététicien ? Il est important de trouver le bon interlocuteur.

Le médecin traitant pourra bien sûr vous donner des conseils, ou bien vous orienter vers le professionnel qui saura vous aider dans la démarche de récupération de l’équilibre pondéral et alimentaire la plus adaptée à votre situation.
Nutritionniste ou diététicien ?
> Le nutritionniste est un médecin diplômé spécialisé dans les problèmes de nutrition, des intolérances alimentaires. En tant que médecin, il peut prescrire des analyses médicales ou des médicaments. Ses prestations sont remboursées par la Sécurité sociale.

> Le diététicien n’est pas un médecin, mais un expert de l’alimentation qui a comme mission de guider le patient dans sa recherche de l’équilibre alimentaire. Quand le diététicien est installé en cabinet libéral, sa consultation n'est pas remboursée par la Sécurité sociale.
L’un et l’autre peuvent parfaitement prescrire un « menu santé » personnalisé, qui ne soit pas basé sur le seul compte des calories, mais plutôt sur les exigences et les caractéristiques du patient.

En cas de surpoids, on conseille de s'adresser d'abord à un médecin pour s'assurer qu'il n'existe pas de trouble métabolique ou hormonal. Ensuite, s'il convient de corriger son alimentation, un diététicien est tout à fait le professionnel vers qui se tourner. Si un trouble du comportement alimentaire est détecté, ou si le médecin estime que l'avis d'un psychiatre ou un spychologue est nécessaire, cette démarche peut être utile. Non, la personne concernée n'est pas folle... mais cette aide peut débloquer une situation psychologique complexe vis-à-vis de l'alimentation.
Mais quid de la réalité ?
Allez, soyons honnêtes ! Nos autorités sanitaires louent le « sérieux » et le professionnalisme des médecins et diététiciens. D’accord ! Mais si une personne demande lors d’une consultation de bénéficier d’un régime hyperprotéiné durant 15 jours à 3 semaines pour perdre 5 kilos, combien de professionnels de la santé refuseront cette demande ?

 

BOUGEZ ! LE SPORT C'EST LA SANTÉ


BOUGEZ ! LE SPORT C'EST LA SANTÉ

 
BOUGEZ ! LE SPORT C'EST LA SANTÉ

Beaucoup d’idées fausses circulent sur l’utilité du sport. Êtes-vous au point ?
Le sport fait maigrir : faux
Le sport ne fait pas maigrir en lui-même car maigrir signifie peser moins lourd. Or l’exercice physique augmente la masse musculaire, qui est plus dense que la graisse et donc plus lourde. En revanche, l’exercice physique contribue à réduire la masse grasse et à améliorer la silhouette en la raffermissant et parfois en l’affinant. Pour maigrir, il faut suivre un régime alimentaire qui maintient des apports nutritionnels équilibrés inférieurs aux dépenses énergétiques quotidiennes.
L’activité physique est déconseillée aux personnes fragiles : faux
Tout le monde peut faire de l’exercice, sans limite d’âge. Quel que soit son état de santé, la personne en retirera des bénéfices. Même les octogénaires qui ne bougent plus depuis des années peuvent observer une amélioration de leur forme générale après 4 mois seulement.
Les personnes ayant des difficultés pulmonaires ne doivent pas faire d’activité pendant les épisodes aigus, mais au-delà, cela améliore les capacités respiratoires.
Pour les femmes enceintes, il n’y a pas de contre-indication, au moins jusqu’au milieu de la grossesse. Au-delà, il faut éviter les sports les plus violents, où il existe un risque de blessure abdominale. Bon à savoir, les sportives accouchent plus facilement car elles ont une bonne musculature abdominale. Elles jouissent aussi d’une meilleure récupération post-partum.
En cas de doute sur la pratique appropriée à une pathologie particulière, il faut en parler à son médecin ou à un médecin du sport.
Il n’est pas nécessaire de faire du sport à proprement parler pour atteindre le niveau d’activité physique recommandé par les autorités sanitaires : vrai
A raison de 30 minutes par jour, certaines activités du quotidien qui demandent un effort, comme le ménage, le jardinage, la marche rapide, peuvent suffire pour se dépenser sainement. En revanche, il faut quand même que la fonction cardio-respiratoire soit mise à contribution. Donc déambuler au pas de promenade ne compte pas !
Le sport peut endommager les articulations : faux
Si on a des douleurs dans le dos ou dans les articulations, un mauvais geste ou du matériel inadapté peut aggraver la situation. Mais dans l’ensemble, le sport est favorable au bon état articulaire. On a d’ailleurs prouvé depuis longtemps que les sportifs se remettent mieux des incidents de la vie courante que les non-sportifs.
Le sport est bénéfique pour tout l’organisme, y compris le cerveau : vrai
Il a été prouvé que la pratique sportive améliore les fonctions cognitives. D’une part, cela booste l’estime de soi. Cela améliore aussi la mémoire et la capacité de raisonnement car quand vous faites du tennis, du foot, du jogging, vous utilisez votre cerveau pour calculer des distances, anticiper des obstacles, percevoir l’environnement plus rapidement (puisque vous vous déplacez plus vite)…
Les hommes ont davantage besoin de faire du sport que les femmes : faux
Il est tout aussi important pour les hommes que pour les femmes de faire du sport. Très souvent les femmes ne font pas d’exercice avant 35 ans, où elles s’y mettent pour des raisons esthétiques. Or, les jeunes filles auraient presque davantage intérêt à faire du sport que les garçons car le sport densifie les os et les protègera ainsi de l’ostéoporose plus tard. Par ailleurs, l’un des cancers où l’action préventive du sport est le mieux identifié est le cancer du sein.
Il faut boire beaucoup après le sport pour éliminer les toxines : faux
Ce qu’il faut récupérer, ce sont les ions, comme le sodium, perdus dans la sueur. Pour cela, il suffit de boire un peu d’eau salée comme de la St Yorre. Quant à l’acide lactique produit par les muscles pendant l'effort, il n’est pas toxique pour l’organisme mais il faut veiller à bien s'étirer et à s'hydrater après l'effort pour limiter les courbartures.

Le running : conseils pour débutant et pro

Running : la bonne préparation ! - Préparation au running : bien se préparer pour le running

Running : la bonne préparation !
Certains courent pour évacuer le stress, d’autres pour garder la forme ou la ligne… Peu importe la raison qui pousse pour tirer le meilleur de soi. Il n’y a qu’un seul coach qui vaille : le plaisir. Suivez le guide pour une bonne préparation au running.


Que vous soyez débutant ou jogger confirmé, pour progresser, mieux récupérer, mieux s’équiper : découvrez les infos pour bien vous préparer et avoir une longueur d’avance.
 - Running pour débutant : la séance de running quand on débute
Vous êtes débutant au running. Avant toute chose, avant de vous lancer dans une activité physique, il peut être conseillé de consulter un médecin pour évaluer son état de santé. Cette précaution est même fortement recommandée si vous fumez, si vous avez plus de 45 ans, si vous souffrez d’une affection particulière (hypertension, diabète...), si dans votre famille il y a des antécédents de problèmes cardiaques, etc.

Cette précaution prise, voici trois conseils pour prendre un bon départ si vous êtes débutant au running.

1) La respiration : surtout ne pas être essouffléC’est la difficulté majeure lorsqu’on est débutant et que l'on commence à courir, on se retrouve facilement en dette d’oxygène (asphyxie) dès 7 ou 8 minutes de course.

> Beaucoup de débutants au running partent trop vite, et se retrouvent en « zone rouge » au-delà de leur vitesse maximale aérobie, le souffle court : il faut ralentir jusqu’à pouvoir dire « mais pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ».

> Paradoxalement, très souvent, on inspire trop et on ne rejette pas assez l’air « vicié ». Il y a 2 « trucs » pour mieux régler sa respiration :

- Ouvrir la bouche pour inspirer à la fois par la bouche et le nez ; sans forcer en gardant le ventre souple.
- Allonger l’expir : souffler longuement par la bouche sans à-coup tout en rentrant le ventre pour aider à vider les poumons.

2) Apprendre le relâchement
Au début, on est souvent dans la volonté d’atteindre l’objectif fixé, tendu dans son effort. Dès les premières séances, apprenez à relâcher les muscles qui ne participent pas directement à l’effort (ceux du visage, des épaules, des bras, des mains). Cela aide à adopter une course plus relâchée, plus agréable, et très vite une course plus efficace avec une moindre consommation d’oxygène. L’économie du mouvement est une des clefs pour passer le palier difficile de l’effort... au plaisir.

3) Progression et cadence
C’est en courant qu’on devient coureur ! La régularité permet d’habituer le corps à l’effort et d’élever le niveau de performance plus sûrement que de s’astreindre à des séances épuisantes.

> Pour activer le métabolisme : sentir la sueur perler est suffisant.
> Au moins 2 séances par semaine.

La progression doit être raisonnable et s’effectuer par palier : 15 minutes puis 20, pour arriver à 40 minutes et plus. Des séances courtes (ou moyennes), mais assez rapprochées favorisent la mise en route d’une cascade d’événements physiologiques et neuro-hormonaux permettant d’entrer dans le cercle vertueux d’une meilleure condition physique.

A éviter : trop rapprocher les séances de running (en voulant « trop » bien faire), et ne pas laisser le temps à l’organisme de récupérer suffisamment. On préconise un minimum de 48 heures entre deux sorties, à rallonger lorsqu’on avance en âge.
 - Progresser au running : comment progresser au running
Lorsqu’on est à l’aise dans ses baskets sur 45 minutes de running, voici 3 conseils pour s’initier à des techniques de « pro » qui boostent la course tout en rompant la monotonie des séances. Cela vous permettra de progresser au running.

1) Pour un meilleur souffle : le fractionnéCela permet d’augmenter sa résistance à l’effort en se rapprochant régulièrement de la VMA (vitesse maximale aérobie) : le système cardio-pulmonaire développe son adaptabilité à de l’effort intense pour in fine plus d’aisance sur le rythme habituel.

Comment s’initier : inclure au milieu de sa séance, une série de 3 sprints de 30 secondes à 1 minute entre lesquels s’intercale de la récupération active. C’est-à-dire une course à allure réduite permettant de faire redescendre sa fréquence cardiaque autour de 130 battements/minute avant de repartir pour l’accélération suivante. Ce temps de récupération active varie selon le coureur et sa condition physique, mais ce temps de récupération est généralement compris entre 1 à 2 minutes (voir 3 minutes, si nécessaire).

2) Une foulée plus légère : la méthode Romanov "Pose méthode of running"Avec cette technique, on attaque le sol avec la partie centrale du pied et non le talon. Les chocs sont très nettement réduits et absorbés. Cette méthode requiert un certain apprentissage, car elle repose sur des sensations de course très différentes, plus félines. Le mieux est de s’y entraîner en séances courtes (15-20 minutes) et d’utiliser (impérativement) des chaussures sans amorti : soit des minimalistes (étudiés pour ce type de course), soit tout simplement une paire de basket totalement plate et souple.

Comment s’initier : attaquer le sol avec l’avant du pied (la zone située sous les métatarses), « griffer » le sol avec les orteils, le talon effleure le sol (il ne se pose pas), remonter le talon plus haut vers la fesse, raccourcir le pas, mais adopter une cadence plus soutenue. Le corps va se redresser naturellement vers l’avant (comme un sprinteur) : c’est l’indicateur que vous êtes sur la bonne voie ! Rechercher une foulée déliée en se concentrant sur l’appui qui doit « rebondir » très vite.

3) Un meilleur ressort musculaire : la « muscu » en pliométrie
Il s’agit de recruter des fibres musculaires différentes : celles responsables des efforts explosifs pour améliorer la tonicité au moment du rebond. Bonds et bondissements en tout genre sont la base de cette approche qui se pratique exclusivement lorsque les muscles sont chauds et de façon très progressive.

Comment s’initier : au milieu de sa séance, inclure des montées d’escalier pendant une dizaine de minutes. Commencer par des montées 2 à 2, puis 3 à 3 (si vous êtes en forme), puis à pieds joints, puis sur un pied. La récupération s’effectue lors de la descente.

Toutes ces méthodes utilisées par les athlètes de haut niveau, bénéficient de protocoles encadrés ; pour aller au-delà d’un travail ludique d’initiation, la pratique au sein d'un club d’athlétisme ou dans le cadre d’un stage de running peut s’avérer utile et ouvert aux amateurs.

À éviter : courir avec des lests (des poids qui se scratchent aux chevilles). Certains sportifs le font pour effectuer un travail musculaire supplémentaire. Ce n'est pas bon pour les articulations (tendons, ligaments), elles sont sur-sollicitées et cela favorise l’apparition de tendinites.
La récupération fait partie intégrante d’un programme d’entraînement de running, cette phase bien menée permet de progresser plus vite et plus facilement.

Bien récupérer, c’est déjà préparer la séance qui suit.

Voici quatre conseils faciles à adopter pour bien récupérer après une séance de running :

1) Les étirements de type stretchingLes étirements en fin de séance sont souvent négligés, voire oubliés... Réservez 10 à 15 minutes de stretching à chaque sortie. Cette technique aide à une meilleure récupération des muscles (insister sur les mollets, les ischio-jambiers et les quadriceps qui sont les groupes musculaires les plus sollicités). De plus, ces étirements stimulent une bonne régénération des tendons. Indispensables pour prévenir les souffrances tendineuses et articulaires. Chaque étirement s’effectue sans à-coups et chaque position doit être maintenue une minute.
 - Récupérer après un running : récupération après un running 2) Le repas post-course
Il est important lorsque l’on a bien sollicité son organisme. Cette notion dépend de la condition physique du pratiquant, de l’intensité et la longueur de l’effort.

Après un entraînement de running ou une course de plus 1 heure 30 à 2 heures, l’important est de recharger les muscles en glycogène.
Au menu : des glucides complexes (pomme de terre, légumineuses, riz complet...) accompagnés de légumes pour faire baisser l’acidose de l’organisme. À éviter : le repas carné. La viande est difficile à digérer, acidifiante pour l’organisme ; un facteur qui favorise l’inflammation et empêche une récupération optimale. Attendre le repas suivant pour le bourguignon ou la côte de bœuf !

3) Un bon massage aux huiles essentiellesLes kinés des équipes sportives les utilisent pour accélérer la récupération musculaire après le running.

Mélanger dans 3 cuillères à soupe d’huile de calophylle (ou arnica), 3 gouttes d’huile essentielle d’hélichryse italienne, 3 gouttes d’huile essentielle de lentisque pistachier, 2 gouttes de gaulthérie. À appliquer des chevilles vers les cuisses, sans oublier les pieds. La microcirculation et le retour veineux sont stimulés, les toxines mieux évacuées, et la réparation des microlésions facilitée.

4) Bol d’air Jacquier®Il a été testé sur des ultra-trailers et marathoniens (Bruno Heubi, Hamid Belhaj...) dont l’organisme doit supporter un stress oxydatif, une acidose et une hypoxie générale à la mesure des efforts fournis. En augmentant à la fois la capacité de transport et la fixation de l’oxygène au cœur des cellules (oxygène natif), le bol d’air Jacquier® a pour objectif une meilleure réparation, un retour à l’équilibre plus rapide. Rien à voir avec une hyperoxygénation, ni avec des techniques qui modifient les marqueurs sanguins. L’inhalation des produits de la biocatalyse des terpènes de pin améliorerait simplement la fonction physiologique de l’organisme. Une séance d’inhalation (de 5 à 9 minutes) après un effort intense permettrait de combler plus vite la dette d’oxygène (300 centres en France).
Attention cependant aux personnes qui souffriraient d'un asthme allergique.
Pas toujours facile de touver une chaussure (de running)... à son pied - Les chaussures de running : choisir une chaussure de running
Pas toujours facile de touver une chaussure (de running)... à son pied
Tous les spécialistes s’accordent : courir avec une « bonne » paire de chaussures de running change tout. Sauf que ce qui est « bon » varie selon la morphologie, le type de foulée, de course et les tendances du marché.

Il y a quelques années, il aurait été impensable de courir sans de l’amorti optimal, mais depuis 2 ans les « minimalistes » bousculent la tendance. Alors comment choisir ses chaussures ?

Les conseils de Santé AZ :
> Ne courez pas en vous réceptionnant sur les talons avec des chaussures minimalistes (aucun amorti talon) ou avec des chaussures de piètre qualité.

> Investissez dans de bonnes chaussures que vous avez essayées et de préférence choisies dans un magasin spécialisé, et qui vous ont été conseillées par des vendeurs compétents dans ce domaine.

Les chaussures minimalistes

Lire la suite

Ravenous Lite ©Columbia - Les chaussures minimalistes
Ravenous Lite ©Columbia
Très légères, un zéro drop (une pente talon-orteil inexistante dans le jargon du running), sans structure amortissante et une flexibilité maximale.

Avantages et inconvénientsLe travail du pied est plus naturel mais demande plus de tonus du mollet et de la voûte plantaire, la qualité de la foulée améliorée et plus productive (meilleur ressort). Bref, ces chaussures de running minimalistes permettent une course plus instinctive, plus féline. Mais attention, il ne suffit pas de s’équiper et d’aller courir ! La technique de course avec des minimalistes demande un apprentissage progressif (cf. « progresser ») et une adaptation musculo-squelettique qui peuvent s’avérer fastidieux. Les adeptes de plus en plus nombreux évoquent une diminution des douleurs articulaires, notamment lombaires.

À adopter :
la Brooks pure, la ravenous Lite de Colombia®, dash (modèle femme) ou road (modèle homme) glove de Merrell®.

Pour qui ?Pour des coureurs qui acceptent et sont capables de revoir en totalité leur technique de course* dans le cadre d’un programme d’entraînement ou définitivement. À réserver aux coureurs plutôt affûtés et motivés ou à ceux qui sont sujets à des traumatismes articulaires récurrents.

Les chaussures avec « amorti maximum »

Lire la suite

Track Hasaya © The North Face - Chaussures de running avec amorti maximum
Track Hasaya © The North Face
Un différentiel talon-pointe important et une semelle conséquente qui a pour vocation d’insérer de la technologie amortissant chocs et vibrations et des structures stabilisantes.

Avantages et inconvénientsCes chaussures avec amorti maximum apportent un confort indéniable pour courir longtemps, même avec une morphologie lourde. Elles sont idéales pour amortir les ondes de choc inhérentes à une attaque par le talon (ce qui est le cas de 90 % des coureurs non professionnels). Mais la contrepartie de ce confort est souvent la « mollesse » de la foulée qui s’écrase au sol. Le haut de gamme dans l’amorti propose néanmoins des runnings moins lourdes et plus réactives.

À adopter :
la Track Hayasa de The North Face®, l’Adidas supernova riot 3M®, Wave rider 14 de Mizuno®, Mission de Salomon®.

Pour qui ?Destiné au plus grand nombre car la plupart des coureurs y sont habitués depuis longtemps et ont calé leur foulée avec ce type de chaussures. Pour les coureurs de plus de 75 kg (femmes) et 85-90 kg (hommes), ces chaussures renforcées sont un plus.

Les chaussures de running légères

Lire la suite
1080 © New Balance - Les chaussures de running légères
1080 © New Balance
Ces chaussures de running légères flirtent sur les deux concepts précédents, un drop réduit doté néanmoins d’un léger amorti et d’une bonne souplesse.

Avantages et inconvénientsElles sont légères et bénéficient d’une bonne flexibilité, et d’un bon ressort au sol pour certaines. En revanche, l’attaque en milieu de pied n’est pas aussi instinctive qu’avec des minimalistes, il faut vraiment y penser.

À adopter :
la 1080 de New Balance 1080 N2®, la Gel Hyper 33 d’Asics®.

Pour qui ?Pour ceux qui souhaitent une transition en douceur vers la running minimaliste. Ce pas vers « moins de chaussure » permet d’aborder un travail en pose avant-pied, et d’habituer métatarse, tendon d’Achille et mollet à se renforcer tranquillement. Et aussi pour les coureurs légers qui aiment courir léger, sans se poser de question métaphysique !
Si on court moins de 45 minutes, cela ne sert à rien ?
Faux, courir sera toujours bénéfique. 20 minutes de course par jour, c’est excellent pour le cœur, pour les muscles, le mental… Et beaucoup mieux que de ne rien faire. C’est même assez malin, car on n’agresse pas l’organisme, on est uniquement dans le plaisir, on n’a ni le temps de souffrir, ni de s’ennuyer !
Faut-il un cardio-fréquencemètre, et comment s’en servir ?
Le cardio-fréquencemètre n’est pas indispensable. Et contrairement aux choix des chaussures, le modèle le plus basique est suffisant.

Pour qui le cardio-fréquencemètre est-il le plus utile ?
Il s’avère intéressant pour ceux et celles qui désirent se perfectionner et se diriger vers le haut niveau. Il permet de cibler précisément des fourchettes pour travailler en aérobie, en fractionné…
Si on ne connaît pas sa VMA (vitesse maximale aérobie), on peut utiliser la formule : 220 - âge qui représente la fréquence cardiaque maximale à ne pas dépasser à + ou – 5 battements près, et travailler son endurance entre 70 et 80% de cette fréquence, et pousser à 90 voire 100% lorsqu’on fait du fractionné.
Autrement, pour la plupart des pratiquants, il est préférable d’être à l’écoute de son corps et des signaux qu’il envoie.
Pour rester dans un travail en aérobie et toutefois efficace, vous devez transpirer tout en étant capable de prononcer à haute et intelligible voix une phrase entière.

Les sportifs de haut niveau font de la cryothérapie pour récupérer, est-ce que cela veut dire que le sauna est une mauvaise idée ?
La cryothérapie s'adresse à une élite sportive et requiert un équipement très spécifique (et rare), en plus d'un environnement médicalisé. La « vraie » cryothérapie (à -110° C) a des résultats surprenants par ses effets anti-inflammatoires et antalgiques. Cette technique par choc thermique stimule les sécrétions hormonales de défense, accélère la récupération et la régénération et même les performances physiques.
Le sauna reste un moyen simple, pratique et à la portée de tous pour évacuer des toxines par transpiration, surtout si on alterne le chaud et le froid. Toutefois, les résultats restent modérés.
Bien entendu, pour le quidam, il est déconseillé de se lancer dans ce genre de récupération comme ça du jour au lendemain sans avis médical.

Certains étirements sont contre-indiqués lors de l’échauffement. Alors comment faire pour bien chauffer ses muscles ?
Les étirements tenus longtemps et poussés à leur maximum sont fortement déconseillés lors d’un échauffement car ils font baisser le niveau de tonicité musculaire ainsi que les capacités proprioceptives, ce qui augmente les risques d’entorses. Il est préférable de s’échauffer très progressivement : marcher, trottiner, exécuter quelques pas chassés. Augmentez petit à petit la cadence. Quelques étirements actifs et dynamiques (de type fente) en fin d’échauffement sont les bienvenus. C’est le seul moment où les étirements avec à-coups (contrôlés) sont pertinents.
Courir pour maigrir, c’est bien ?
Pour les personnes en fort surpoids, la course reste peu conseillée quelle que soit la technique utilisée. Il existe bien d’autres activités à privilégier, comme la marche nordique, par exemple. Mais une chose est certaine, ces personnes doivent augmenter leur activité physique.

On dit que courir à jeun est un bon moyen pour « perdre » de la graisse ?
Oui, éventuellement et uniquement pour ceux qui sont capables de le faire sans souffrir d’hypoglycémie. L’idée est intéressante à condition de se connaître, et de le faire progressivement : on commence sur des durées courtes, à un rythme doux… Et on prend un sucre, une barre de céréale dans sa poche au cas où. Et surtout on reste à l’écoute de ses sensations.
Il s’agit surtout d'un bon entraînement d’adaptation pour le corps, car on l’incite à aller chercher dans ses réserves, à se mettre en mode « déstockage », ce qu’il n’est plus habitué à faire.